Jacques-André Haury Jacques-André Haury - médecin et député
Jacques-André Haury
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  LA SUCCESSION DU CONSEILLER D'ETAT PHILIPPE BIÉLER SE DÉCIDE À UN MOMENT CHARNIÈRE POUR LE CANTON.

Le siège écolo aiguise les passions vaudoises

Paru dans La Liberté le 28 oct. 2003

Le vert François Marthaler, le libéral Jacques-André Haury et le popiste Josef Zisyadis briguent le siège laissé vacant par le magistrat vert. Ces trois personnalités très profilées confrontent leurs points de vue sur les défis de la nouvelle équipe gouvernementale.

Propos recueillis par jérôme cachin et didier estoppey
Les Vaudois ne se contenteront pas d'élire, le 9 novembre, les deux sénateurs qui siégeront au Conseil des Etats: ils doivent aussi désigner celui qui succédera, au Conseil d'Etat, à l'écologiste Philippe Biéler. Un second tour est d'ores et déjà programmé le 30 novembre pour cette élection qui s'annonce très disputée. Composé de deux radicaux, de deux socialistes, d'un vert, d'un libéral et d'un UDC, l'actuel gouvernement pourrait en effet voir son savant équilibrage remis en question à l'occasion de ce scrutin.
En plus de deux outsiders hors partis, François-Xavier Martin et Marc-Etienne Burdet, trois candidats très profilés se disputent les faveurs des Vaudois: le libéral Jacques-André Haury, 51 ans, l'écologiste François Marthaler, 43 ans, et le popiste Josef Zisyadis, 47 ans. Tous trois sont députés au Grand Conseil (le popiste siège aussi au Conseil National), et sont des personnalités qui comptent dans leurs partis respectifs. La droite est officiellement unie derrière le libéral (même si elle part en ordre totalement dispersé au second tour du Conseil des Etats), alors que les deux autres candidats se disputeront les voix de la gauche. Mais tous deux se sont d'ores et déjà engagés à se désister au second tour en faveur de celui qui réalisera le meilleur score le 9 novembre.
En annonçant son départ, fin août, Philippe Biéler n'a pas manqué de frapper les esprits. D'aucuns y ont vu l'expression d'un «mal vaudois». Venant d'un homme réputé jouer un rôle pivot au sein de la nouvelle équipe sortie des urnes il y a dix-huit mois, cette démission a été interprétée comme un signe de fatigue de l'ensemble du gouvernement. Le nouvel élu aura la lourde mission de combler cet apparent vide du pouvoir, de tenter avec ses collègues de remettre le canton sur les rails. Ceci en une période où le paysage politique, avec la montée de l'UDC, est en pleine recomposition. L'occasion de demander aux trois principaux papables de se positionner sur les enjeux qui attendent les Vaudois dans les années à venir.

La nouvelle équipe promettait beaucoup, la fatigue semble guetter. En quoi vous sentez-vous taillé pour remplir le rôle que Philippe Biéler n'est plus prêt à jouer? Et pour les deux non- écologistes, en quoi vous sentez-vous légitimés à revendiquer un siège vert, que les Vaudois semblent pourtant avoir légitimé en plaçant Philippe Biéler en tête lors des dernières élections?
Jacques-André Haury: - Dans un système démocratique, la légitimité est dictée par l'élection, l'homme est légitime s'il est élu et le système invite tout le monde à présenter un candidat. Pourquoi moi? J'ai de l'expérience politique, une certaine bouteille professionnelle, d'assez bonnes connaissances de la personne humaine, ce qui est le centre de l'action politique.
Josef Zisyadis: - Ce n'est pas un siège acquis d'avance. C'est le Parti radical d'antan qui avait des sièges acquis d'avance. Maintenant, c'est fini. Pour une élection partielle, tout repart de zéro, les cinq candidats sont sur pied d'égalité. Il y a 18 mois, il s'en est fallu de 829 voix pour que la majorité change au Conseil d'Etat. Dans le coeur des Vaudois, il y a une place pour quelqu'un de mon origine. J'apporte une expérience de citoyen militant d'une part, et puis pour moi, le stylo du chef de département que j'étais n'est pas sec et mes douze ans aux chambres fédérales m'ont permis de comprendre le problème du report des charges de la Confédération sur le canton.
François Marthaler: - Avant d'aborder le rôle pivot que je pourrais avoir, il faut rappeler que l'environnement est mieux défendu par un vert. La préoccupation écologique est au palmarès des dix plus grandes préoccupations, il est donc indispensable qu'il y ait un vert au gouvernement. Le développement durable comporte trois volets et j'ai la prétention de croire que je peux tous les remplir: l'économie, l'environnement, le social. La légitimité des verts a été démontrée lors des élections fédérales. Regardons comment notre Etat fonctionne: s'il y a un déséquilibre, la machine se grippe. Dans le budget 2004, on sent qu'il y a une volonté d'équilibre et un élu vert pourrait poursuivre cette action de reprise de courage. Il y a un manque de confiance entre le Grand Conseil et le Conseil d'Etat. Or dans une situation aussi tendue que la nôtre, il faut garder une certaine cohésion.
JZ: - Premièrement, l'écologie traverse les partis, à droite aussi. Aucun parti n'a l'apanage de l'écologie. Deuxièmement, la candidature de Jacques-André Haury, je la trouve déplacée, d'autant plus qu'une nouvelle géographie politique vaudoise vient de sortir des urnes. Quand on sait qu'il y a dix conseillers nationaux de droite et huit de gauche, demander un retour à un Conseil d'Etat avec cinq élus de droite et deux de gauche, c'est assez présomptueux et ça remet en cause ce paysage. Troisièmement, nous sommes trois petits partis, qui font entre 9% et 14% des voix. Chacun est donc légitimé à se présenter.
JAH: - L'écologie n'est pas mieux défendue par deux candidats de gauche. Mon métier de médecin fait que je suis attaché à la vie, donc que je suis aussi un écologiste. Pourquoi les verts votent-ils presque plus à gauche que Josef Zisyadis lui-même? Cet écologiste au gouvernement, ça pourrait être moi.
FM: - L'écologie et la protection de l'environnement, c'est justement mon métier.

Quelles seront vos priorités si vous êtes élus? Quel rôle comptez vous jouer dans l'équipe?
JZ: - Ma priorité, c'est le social. Avec la montée de l'extrême-droite, il y a besoin d'un pôle de résistance. Dans tous les dossiers, assurance-maladie, chômage, aide sociale, impôts, etc., il faut avoir une extrême attention au sort des plus petits.
JAH: - Le développement durable d'une société suppose l'équilibre budgétaire. L'avenir de la société nécessite une solidarité active envers ceux qui contribuent à son développement. Il lui faut un enseignement de qualité, la sécurité publique. C'est sur la conception du volet social du développement durable que nous ne sommes pas d'accord.
JZ: - Un journal montrait une famille de quatre personnes qui vit avec 3100 fr. par mois. Ce n'est pas tolérable. Il faut un salaire minimum de 3500 fr.
JAH: - Le cas de cette famille, j'en ai pris connaissance. J'ai été choqué de voir 400 fr. de frais téléphonique pour deux portables. Et puis on n'est pas des lapins, on n'est pas obligée d'être mère à 17 ans et demi. Avant de se mettre en ménage, il faut se préoccuper de gagner sa vie.
FM: - Je suis globalement d'accord avec Josef Zisyadis. A priori, je suis pour un salaire minimum, mais il faut réfléchir à ses conséquences. D'un côté, tous les salaires ne permettent pas de vivre, de l'autre, les grandes sociétés versent des salaires gigantesques. C'est aux Etats de rééquilibrer la situation par le biais de la fiscalité. Il faut faire supporter la charge fiscale aux plus hauts revenus et il faut ajuster la progressivité du barème en fonction de l'évolution des coûts.
JZ: - L'Etat a son rôle de contrepartie à jouer. Dans les contrats qu'il signe avec des privés, il doit garantir un revenu minimum. Ce sont des économies pour l'Etat, autant de dépenses qu'il ne fera pas dans le social.

Jacques-André Haury, vous avez combattu la nouvelle Constitution, puis le programme de législature, qui forment le socle de l'action gouvernementale. Pourrez-vous vous sentir solidaire de cette action?
JAH: - Je me plie à la constitution mais pas au programme de législature qui n'est qu'une déclaration d'intention du gouvernement. Le parlement peut le remettre en cause, la législation fédérale lui est supérieure et il est soumis au référendum. Il n'est que déclamatoire et il ne faut pas faire croire au peuple qu'on va l'appliquer. L'élection même d'un nouveau membre du gouvernement rend le programme de législature bancal.
FM: - Une très large tranche du centre le soutient, il a donc une forte légitimité. Même s'il n'est pas contraignant, il faut l'appliquer si une majorité arrive à le mettre en musique

François Marthaler, on vous dit assez enraciné dans vos convictions. Etes-vous assez souple pour participer à un gouvernement?
FM: - Depuis quinze ans, je suis taxidermiste en idéologies, comme je l'avais dit à la dame du bottin. Je peux très bien fonctionner au gouvernement, ça n'a rien à voir avec un parlement. Je suis un opiniâtre. J'ai exercé le pouvoir dans mon entreprise et la collégialité aussi. Dans le conseil d'administration de mon entreprise, je déteste les décisions majoritaires, je préfère le consensus.

Josef Zisyadis, vous prônez le retrait du PS du Conseil fédéral. Alors pourquoi, vous, d'un parti moins gouvernemental que le PS, voulez-vous participer à ce gouvernement?
JZ: - Il y a une grande différence entre le plan suisse et le plan vaudois. Pour la Suisse, il s'agit de grands électeurs en majorité à droite qui choisissent la composition du Conseil fédéral. Pour le canton, c'est le peuple qui légitime le gouvernement. Et ce n'est pas un collège gouvernemental: six personne ont été élues précédemment.

Votre position sur l'UDC ne perturberait-elle pas trop votre relation avec votre probable futur collègue Jean-Claude Mermoud?
JZ: - Il est aussi élu par le peu- ple. Mais je suis contre le secret des discussions du Conseil d'Etat. Il s'agit de négociations qui doivent se faire devant le peuple. Charles-Louis Rochat a rompu la collégia- lité, les socialistes l'ont fait deux fois. Alors que moi-même j'ai tout appliqué des décisions du gou- vernement, pendant les vingt-deux mois que j'y ai passés. J'ai dû fer- mer un poste de gendarmerie à contre-coeur. 
 JC/DEy

 

Et l'UDC? Et les étrangers?

Le récent triomphe de l'UDC, particulièrement vigoureux en terre vaudoise, a été très remarqué. Comment l'interprétez-vous au plan cantonal? Va-t-on vers une recomposition du paysage politique vaudois? Quelles réponses apporter à un sentiment d'insécurité croissant?
JZ: - Il y a une déliquescence des relations sociales dans toutes les sociétés occidentales. L'individualisme est en hausse et on perd le sens de la communauté, ce qui fait monter la haine et l'exclusion. L'Udc donne de fausses solutions. Dans les milieux populaires, il y a une perte de la sécurité sociale. On voudrait augmenter l'âge de la retraite, on voit les primes d'assurance-maladie grimper. En réglant ces problèmes, on ferait baisser l'UDC.
JAH: - Dans la seconde moitié du vingtième siècle, nous avons vécu une période de prospérité. On pensait pouvoir obtenir les choses sans effort, c'est une idéologie du droit, dans toutes les couches, du «moi d'abord». On ne se demande que ce qu'on peut retirer de la société. Nous perdons le «devoir de». Je vise des catégories particulières de la population car chez certaines populations d'étrangers, on considère qu'il n'y a que des droits. Ça donne l'impression aux gens qu'une catégorie vient se servir.
JZ: - Et tous ceux qui ont construit nos immeubles?
JAH: - Ce que je dis ne concerne pas les gens qui travaillent. Certains étrangers posent des problèmes. Pas tous. Mais il faut admettre qu'il y a d'autres inquiétudes, oui, quant aux caisses de pensions. Il ne faut pas toucher aux droits acquis dans ce domaine. La vie s'allonger, la durée d'activité doit aussi s'allonger, c'est une question à se poser.
FM: - Les étrangers cotisent deux fois plus qu'ils ne touchent de prestations. A la fin d'un chantier d'un bâtiment de l'Etat, j'avais proposé que tous les ouvriers signent dans la pierre, ça aurait été une marque de reconnaissance. Moi-même j'ai déjà engagé des gens «limites». Certains s'intègrent bien et c'est un enrichissement. Dès qu'on s'intéresse à l'autre, on reconstruit un lien social sur le sentiment d'insécurité. Dès que l'on se parle, l'entraide et la compréhension mutuelles naissent. Les réfugiés sont coupés de leurs racines, c'est déjà un prix lourd.
»Il s'agit avant tout d'un sentiment d'insécurité, et non pas d'insécurité. Ressasser des statistiques, c'est le meilleur moyen pour soutenir ce sentiment. Et la prison, ce n'est pas une solution. J'en ai fait sept mois pour objection de conscience, et j'ai vu que c'était l'école de la récidive. Donc les mesures coercitives, je les sens mal.

Le canton s'est illustré par une ouverture particulière en matière d'asile et d'immigration, même si Pierre Chiffelle semble vouloir amorcer une reculade. Et l'UDC risque de vouloir le pousser à aller plus loin. Vos positions sur les renvois, la régularisation des sans-papiers?
FM: - C'est Berne qui a les compétences en la matière. Notre marge de manoeuvre a déjà été complètement utilisée. Pierre Chiffelle doit continuer à défendre la cause de ces personnes.
JAH: - Je suis du côté de la fermeté. Si les gens ne remplissent plus les conditions pour obtenir l'asile, alors il faut les renvoyer. Ceux qui peuvent travailler, acceptons-les. Mais pas de régularisation automatique non plus: l'Etat n'a pas à reconnaître la clandestinité. Il ne faut pas oublier que ces problèmes dépassent le canton.
JZ: - Un jour ou l'autre, la Suisse viendra à la régularisation collective. L'effet intégrateur sera fort. Les hommes doivent circuler librement, comme les capitaux. On va faire une amnistie fiscale, il faut donc faire une amnistie des hommes aussi.
JAH: - La droite n'est pas toujours disposée à une amnistie fiscale. C'est une chose rare. Maintenant, elle n'est pas prête. 
 JC et DEy

 

Trois options pour remplir des caisses vides

jérôme cachin et didier estoppey
Noël approche, et avec lui la période des débats budgétaires. Mais le canton n'est pas vraiment à la fête. Pour enrayer le déficit, il demande des sacrifices aux employés de l'Etat comme aux employés les mieux lotis. Des propositions qui promettent d'être combattues sur les deux bords de l'échiquier politique, et qui ne manqueront pas non plus d'alimenter la campagne pour l'élection au Conseil d'Etat. Les trois candidats nous en donnent un avant-goût.

Diminuer les effectifs de la fonction publique, est-ce une recette incontournable pour réduire les dépenses?
Jacques-André Haury: - Oui!
Josef Zisyadis: - Non!
François Marthaler: - Il faut voir...
JAH: - L'activité publique étant sans limite, elle peut enfler dans tous les domaines. Des milliers de gens peuvent se retrouver chefs de projets, sans que ça ne débouche sur des prestations supplémentaires. La seule manière de stopper l'inflation est de diminuer le nombre des postes. Des limites devraient aussi être mises au temps utilisé par l'administration pour certaines tâches, à l'espace qu'elle occupe.
JZ: - Je me refuse à voir maigrir l'administration alors que beaucoup de besoins ne sont pas couverts. Il n'est pas question de vouloir faire enfler l'Etat, mais d'offrir des services publics qui soient en relation avec les besoins publics. Le jour où nous aurons moins de chômeurs et de personnes à l'assistance, il y a des prestations, et donc des postes, qui ne seront plus nécessaires.
»Je suis par contre en faveur d'une débureaucratisation de l'Etat, pour une participation des usagers à sa gestion. Je pense notamment qu'il y a du personnel superflu dans les tâches d'encadrement. Mais c'est une chasse gardée de la droite, dont je rappelle qu'elle est majoritaire...
FM: - Je serai quant à moi plus mesuré dans mes propos. Il y a des missions que l'Etat se doit de remplir: 95% des postes sont liés à des décrets. On ne peut pas couper pour couper, ni prétendre d'entrée de jeu qu'il y a trop de chefs de projets à l'Etat. Coordonner l'action publique n'est à première vue pas une sottise. Mais il faudrait une comparaison avec d'autres administrations publiques pour voir où des économies de postes sont possibles. Même si, les études sur la pénibilité l'ont montré, les effectifs de l'administration ne sont pas en surnombre.

De façon plus générale, quelles sont vos recettes pour sortir le canton de ses déficits chroniques?
FM: - Il faut cesser avec les économies de bouts de chandelles. Ce n'est pas par des mesures ponctuelles qu'on parviendra à résorber un déficit structurel de 200 à 250 millions. Une fois encore, il faut des comparaisons fines avec d'autres administrations. Des comparaisons statistiques montrent par exemple que, à population égale, les dépenses publiques pour la santé sont de 900 millions moindres dans le canton de Berne que dans le nôtre. Il serait intéressant de comprendre pourquoi, de trouver des pistes de réflexion.
JZ: - Et alors? A quelles prestations renonce-t-on?
FM: - Je n'en sais rien. On pourra voir ça après études.
JZ: - Pour moi, la clé tient dans un choix politique. Nous sommes en récession, et je suis de ceux qui pensent que l'Etat doit jouer un rôle anticyclique. Il y a donc une part de déficit incompressible, sauf à vouloir paupériser la société. Et s'il s'agit d'identifier des poches de gaspillage, je suis prêt à apporter ma contribution: l'Etat a jeté par la fenêtre 3,6 milliards de recettes fiscales par des décisions prises en haute conjoncture!
»Mais on peut encore redresser la barre. Deux mesures fiscales y suffiraient: une augmentation, pour les plus riches, de l'impôt sur la fortune et une révision du quotient familial qui suffit tout juste aux moins bien lotis à payer les pampers, mais permet aux plus riches de payer les études de leurs rejetons. Il faut aussi renforcer le contrôle fiscal.
JAH: - Je suis évidemment opposé à toute augmentation d'impôt. Y compris, a priori, aux deux classes supplémentaires prévues au budget 2004. Mais on verra ce que donne le débat au Grand Conseil...
»Quoi qu'on en dise à gauche, la population a l'impression d'un gaspillage des deniers publics. Il y a trop d'exemples, notamment dans l'aide sociale. La population ne conteste pas les prestations essentielles, mais refusera toute hausse d'impôt tant que les services donnent cette impression de gaspillage. L'Etat doit aussi rechercher l'exemplarité par son sens des économies. Le Conseil d'Etat doit apprendre à avoir un regard critique sur les chiffres et les statistiques que lui soumet son administration avant de lancer un projet.
JZ: - Je suis d'accord sur ce dernier point.
FM: - En matière fiscale, je suis évidemment pour une réforme de la fiscalité écologique, qui tout en bénéficiant à l'environnement apporterait des recettes à l'Etat. La fiscalité directe doit aussi être réexaminée. Quand à traquer les gaspillages, je suis plus gêné. Servir l'Etat est une noble mission, et aller dire aux fonctionnaires qu'ils gaspillent les deniers publics est démotivant. 
 JC et DEy




 

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